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SDF molesté à la gare d’Amiens, prison ferme pour l’ex agent de sécurité

SDF molesté à la gare d’Amiens, prison ferme pour l’ex agent de sécurité

Les images avaient choqué en mai en gare d’Amiens. Un vigile avait violemment frappé au sol un SDF. Il a été condamné à quatre mois de prison ferme hier soir, vendredi 3 juin. À la sortie de l’audience, l’ex-agent de sécurité de la gare d’Amiens accuse le coup.

Pour l’avocate du vigile, le SDF aurait poussé à bout son client. Insultes, menaces de morts répétés à son encontre. Le SDF était connu des services de police. « La peine est lourde pour quelqu’un qui n’a pas de casier judiciaire, qui a des conditions de travail difficiles« , appuie maître Houria Zanovello, avocate de l’ex-vigile.

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Une prise de sang pour quatre

Une prise de sang pour quatre

Une hépatite B, c’est une mauvaise nouvelle pour tout le monde et c’en fut forcément une pour Ousmane Diawara, en 2010. Le jeune homme de 27 ans à l’époque était arrivé en France quatre ans plus tôt pour suivre ses études. Après que la maladie fut déclarée, il est passé du statut d’étudiant à un titre de séjour vie privée-vie familiale. Chez les étudiants africains d’Amiens, l’idée a alors germé de faire subir des prises de sang à Ousmane sous le nom de quelques compatriotes (l’enquête en a recensé trois). Pour chacun, c’était l’opportunité d’être déclaré malade, avec tous les avantages induits.

Attention aux idées reçues : si Ousmane et ses copains ont magouillé, ce n’est pas pour escroquer les allocations familiales et se la couler douce au PMU du coin. « Ils voulaient tout simplement travailler davantage, insiste son avocate Houria Zanovello, qui explique qu’un étudiant n’a le droit qu’« à 60 % du temps de travail d’un salarié, soit 964 heures ».

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Amiens : procès d’une évasion spectaculaire

Amiens : procès d’une évasion spectaculaire

Une évasion spectaculaire, des mois de cavale. Un des 3 évadés de la maison d’arrêt était jugé ce jour à Amiens. Le cerveau présumé a été condamné à 18 mois de prison. Il voulait échapper à l’extradition vers son pays la Moldavie.

C’était une évasion très bien préparée. En novembre 2015, trois détenus se font la belle de la maison d’arrêt d’Amiens, avec l’aide de complices qui se trouvaient à l’extérieur. Ils ont pris la poudre d’escampette, sans violence ni bruit. Récit d’une fuite qui a fait passer la prison d’Amiens pour une passoire.

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Sursis pour les squatteurs de la synagogue d’Amiens

Sursis pour les squatteurs de la synagogue d’Amiens

Rien ne prouve que Mohamed et Abdelkader furent les seuls squatteurs de la synagogue. Et « on n’est pas face à un saccage antisémite », modère le procureur. Ils ont seulement « ajouté des dégradations à d’autres dégradations ».
« On n’a pas retrouvé de croix gammées ! Ils n’ont pas vandalisé par conviction. Ce sont plutôt deux paumés », ajoute Houria Zanovello.

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Procès du concubin pour tentative de meurtre

Procès du concubin pour tentative de meurtre

La dispute avait commencé dans la nuit quand l’épouse s’est rendu compte que l’Amiénois avait acheté trois places de cinéma sans lui en parler. Une fois de plus, elle le soupçonnait de lui mentir, et elle lui a dit de quitter le domicile.
C’est le lendemain que la situation a dégénéré.
C’est la loi du procès : la victime, couvée par Me Houria Zanovello, est bousculée, doucement par la présidente et un peu plus rudement par l’avocat de la défense, Marc Blondet. Elle tient bon : « Même si j’avais été la pire de garces – ce que je ne suis pas – je ne méritais pas ce que j’ai subi ». 
Son téléphone est « le jardin des horreurs » du djihadisme

Son téléphone est « le jardin des horreurs » du djihadisme

Mustapha Mouman est avant tout un handicapé mental léger, qui bénéficie d’une allocation, met en avant son avocate Me Houria Zanovello. Un jeune homme «  à qui il a fallu expliquer le sens de mots comme «occidentaux »ou «virtuels  » ». Un psychiatre a évoqué un «  risque de récidive et de passage à l’acte majeur  ». L’avocate estime l’expertise «  ni faite ni à faire  ».

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